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Le chaud de l'actu - Février 2022

27.02.2022

Une fois par mois, on vous résume 5 actualités qu’il ne fallait pas rater !

Clap de fin

Pour les gens qui ont eu l’âge d’avoir un smartphone aux alentours de 2005, posséder un Blackberry était le summum de la hype. Tous les puissants de ce monde en possédaient un, par exemple Barack Obama. Les cadres du monde entier s’arrachaient ce bijou de technologie qui leur permettait de répondre à leurs mails depuis n’importe où ! Mais en 2007, Apple vient bouleverser le monde du smartphone en présentant un modèle 100 % tactile. Blackberry ne se relèvera jamais. Malgré plusieurs tentatives, entre passage au tout tactile et retour au clavier physique, rien n’y fera. Apple, Samsung et d’autres avalent les parts de marché de Blackberry. L’entreprise a annoncé début février vendre ses derniers brevets de téléphonie mobile, ce qui semble indiquer la fin définitive de son aventure dans ce secteur. Requiescat in pace.

Pour aller plus loin : 5 conseils pour décrocher de son smartphone !

Dans ma bulle

Que ce soit dans la vie réelle, sur les réseaux sociaux ou dans des jeux vidéo en ligne, il est difficile d’être une femme. La simple existence des faits de harcèlement et des agressions les rend trop nombreuses. Il semble que le métaverse ne fasse pas exception, puisque plusieurs femmes ont témoigné de tels faits au sein du métaverse de Meta. Il convient donc de sécuriser cet espace virtuel, afin que chaque femme puisse profiter de cet univers sans avoir à craindre pour sa sécurité. Mais comment ? Meta a dévoilé une solution potentielle : une bulle de protection invisible qui empêche les autres avatars de s’approcher de trop près, afin d’éviter les interactions indésirables. En attendant que les hommes soient mieux éduqués, il faudra se contenter de cette solution.

Pour aller plus loin : Comment vaincre le cyberharcèlement ?

Terminator is back

Pour quiconque a vu les films Terminator, il semble évident qu’un robot capable de prendre des décisions de sa propre initiative ne devrait pas porter d’arme. Il n’existe pas de consensus international sur l’armement de robots capables de prendre en complète autonomie la décision d’ouvrir le feu, mais plusieurs pays et entreprises appellent à un moratoire sur le développement de ces “robots tueurs”. Par exemple, Boston Dynamics qui a mis au point un “chien robot”, insiste régulièrement sur sa politique de non-armement de ses robots. En revanche, son concurrent Ghost Robotics ne s’embarasse pas de tels scrupules, et s’aventure sur le chemin des robots à usage policier ou militaire. Ces chiens patrouillent d’ailleurs à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, ce qui fait craindre un renforcement du traitement déshumanisant des migrants. Cela vous fait penser à un épisode de Black Mirror ? C’est normal.

Pour aller plus loin : Bright Mirror : écrire ensemble un futur technologique et radieux.

Je vote donc je suis

392 738. C’est le nombre de personnes qui ont voté en ligne lors de la primaire populaire, offrant ainsi la victoire à Christiane Taubira. Dès l’ouverture du vote, les critiques ont commencé à pleuvoir. Le manque de sécurité du scrutin était pointé du doigt et des craintes de fraudes massives ont été soulevées. Bien que la fiabilité du scrutin ne soit pas remise en cause, cette expérience doit nous interroger sur l’organisation de scrutins plus importants en ligne. Comment contrôler les inscrits ? Via leur carte bancaire ? Il est possible de générer des cartes en ligne. On imagine très bien le manque de légitimité dont bénéficierait un candidat élu à la Présidentielle si certains citoyens arrivaient à voter 2, 3 ou 4 fois ! Enfin, le risque de cyberattaque, de la part d’un parti ou d’un autre État est bien réel. Tout cela explique facilement la grande défiance des citoyens et de nombreux responsables politiques à l’égard du vote en ligne.

Pour aller plus loin : Pourquoi le vote par Internet ne s’est-il pas imposé ?

L’Oncle Sam n’est pas content

Après le Digital Services Act (DSA), c’est au tour du DMA (Digital market Act) d’être bientôt adopté par l’Union européenne. Et cela ne plaît (toujours) pas aux États-Unis. Les autorités américaines ont fait parvenir un courrier à certains eurodéputés pour leur faire part de leur inquiétude. Pour rappel le DMA vise à s’assurer que les grandes plateformes numériques ne se livrent pas à des abus de position dominante. Or, les États-Unis estiment que ce texte ne cible que des entreprises américaines, les fameux GAFAM. Il est vrai que les amendes prévues sont importantes : jusqu’à 20 % du chiffre d’affaires annuel, quand Washington voudrait 10 %. La date du 24 mars est avancée pour l’adoption du DMA : c’est un objectif clairement affiché de la présidence française de l’Union européenne. Une fois le règlement adopté, les entreprises concernées par le DMA devront rapidement se mettre en conformité, à l’instar de ce qu’il s’est passé lors de l’adoption du RGPD.

Pour aller plus loin : RGPD : un salut européen ?


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