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Fast Fashion : le vrai coût de la mode à petit prix

L’industrie textile, valorisée à 3000 milliards de dollars, est en pleine effervescence. Entre 2005 et 2019, la consommation mondiale de vêtements et de chaussures a presque doublé, atteignant plus de 130 milliards d’articles par an.

Au cœur de cette croissance effrénée, les plateformes en ligne et applications comme Temu et Shein, qui comptent des dizaines de millions d’utilisateurs et clients, posent des problèmes sociaux et environnementaux significatifs en raison de leur business model basé sur la surconsommation.

En favorisant des cycles de production et de renouvellement insoutenables, ces entreprises engendrent des conséquences environnementales et sociales alarmantes.

Comment pouvons-nous inverser la tendance et promouvoir une mode plus durable ?

L’ère de la fast fashion : un cycle infernal

La fast fashion repose sur un changement rapide des collections et des prix attractifs, incitant à une consommation effrénée. Ce modèle, influencé par le Lean management, vise à maximiser les profits en minimisant les coûts. Les enseignes peuvent renouveler leurs collections toutes les deux semaines, alimentant ainsi la surproduction et la surconsommation. Aujourd’hui, 130 milliards de vêtements sont produits chaque année, soit 80 % de plus qu’il y a quinze ans.

Les plateformes en ligne jouent un rôle crucial dans cette dynamique. Elles offrent une accessibilité et une variété inégalées, permettant aux consommateurs d’acheter facilement et rapidement des vêtements à bas prix, souvent sans se rendre compte de l’impact de leurs choix.

Pour rendre leurs clients accros, elles s’appuie sur plusieurs leviers imparables :

  • Publicité ciblée : utilisation d’influenceurs et de campagnes publicitaires intensives sur les réseaux sociaux.

  • Prix extrêmement compétitifs.

  • Gamification : intégration de jeux et de récompenses pour encourager l’engagement quotidien.

  • Remises constantes : envoi de notifications fréquentes avec des offres spéciales et des réductions limitées dans le temps pour inciter à revenir sur l’application.

  • Recommandations personnalisées basées sur les comportements d’achat précédents.

Derrière ce marché florissant se cache une réalité obscure, avec des conséquences alarmantes…

Un impact environnemental et social désastreux

L’industrie textile est une des plus polluantes au monde. Chaque année, elle émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, soit plus que tous les vols internationaux et le trafic maritime réunis. La production d’un simple jean nécessite environ 7500 litres d’eau, et le secteur est responsable de 20 % de la pollution des eaux industrielles mondiales.
À cela s’ajoutent les milliers de tonnes de microplastiques issus du lavage de nos vêtements qui se retrouvent dans les océans.

Des problèmes qui sont exacerbés par l’achat impulsif devenu banal sur les applications…

Du côté des fabricants, le bilan est tout aussi désastreux. On estime que les usines de production de vêtements emploient environ 75 millions de personnes à travers le monde, majoritairement des femmes, souvent dans des conditions lamentables. Au Bangladesh, par exemple, le salaire moyen est d’environ 80 euros par mois, à peine suffisant pour survivre. Ces économies réalisées par les mastodontes du secteur leur permettent de produire des vêtements dont le prix est attractif en Europe. Mais à quel prix ?

La lutte contre ces abus est en progression

Des organisations comme le Collectif Éthique sur l’étiquette, Fashion Revolution et la Clean Clothes Campaign se battent pour améliorer les conditions de travail dans l’industrie textile. Elles sensibilisent le public et mettent la pression sur les entreprises pour les faire adopter des pratiques plus responsables. Par exemple, Fashion Revolution a lancé le mouvement #WhoMadeMyClothes pour exiger plus de transparence sur les conditions de travail des fabricants de vêtements.

Les plateformes en ligne commencent également à s’adapter à cette tendance, en offrant des options plus durables et éthiques. Certaines marques commencent aussi à adopter des pratiques plus durables sous la pression de leurs clients et des ONG. Bien souvent, ces initiatives sont vues comme des campagnes de communication plus qu’un véritable changement, mais elles ont au moins le mérite de mettre en lumière ce qui ne va pas dans ce milieu.

Toutefois, certaines actions portent leurs fruits. Sous la pression de certains acteurs, notamment 60 Millions de consommateurs, l’entreprise chinoise Temu est contrainte de revoir ses pratiques. L’association a en effet révélé des problèmes de qualité, comme des produits défectueux et non conformes, ainsi que des méthodes de vente agressives et trompeuses, telles que la copie de designs de marques de luxe avec de légères modifications de nom.

Des engagements volontaires, comme la Charte de l’Industrie de la mode pour le climat, visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais manquent souvent de mécanismes de sanctions efficaces. C’est pourquoi plusieurs lois comme celle sur le devoir de vigilance en France obligent les multinationales à respecter les droits humains et l’environnement dans toute leur chaîne de production. D’autres pays, comme le Royaume-Uni et l’Australie, ont également adopté des lois sur l’esclavage moderne, bien que leur application soit souvent insuffisante. Un cadre réglementaire international plus strict apparaît comme nécessaire pour garantir la responsabilité des entreprises.

Agir pour une mode durable : le consommateur au coeur du changement

La slow fashion propose une alternative à la fast fashion en mettant l’accent sur la qualité, la durabilité et la transparence des produits. Elle encourage une consommation plus réfléchie, dans le respect des droits humains et de l’environnement.

Pour opérer ce changement, il existe des alternatives pratiques pour une mode plus responsable, comme l’achat de vêtements de seconde main, le soutien aux marques éthiques et l’utilisation de labels de certification.

Des initiatives comme le Second Hand September d’Oxfam encouragent les consommateurs à adopter des habitudes de consommation plus durables. Les labels comme Fairtrade, GOTS et la Fair Wear Foundation offrent quant à eux des garanties sur les conditions de production et la durabilité des matériaux.


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Pour repenser l’impact de vos activités numérique sur l’environnement, consultez Reboot : un guide complet pour vous aider à y voir plus clair et à agir en faveur d’un numérique plus durable, respectueux de notre planète !

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5min
28.06.2024
Acculturation
Risques numériques
Infographie

Quelle est la différence entre X et Threads ?

De Twitter à X, en passant par l’implantation massive de Threads… les réseaux sociaux n’ont pas fini de nous interroger. Revenons en octobre 2022, où après de longs mois de tergiversations, Elon Musk a enfin pu racheter Twitter, renommé plus tard X.

Si le nouveau dirigeant de Twitter s’est alors présenté comme un défenseur de la liberté d’expression, de nombreux internautes se sont interrogés sur le réseau social. Avec l’assouplissement de la modération des contenus, les questions de la lutte contre la désinformation ou le harcèlement ont commencé à apparaître.

C’est dans ce contexte qu’est né Threads, une plateforme de “microblogging” lancée aux États-Unis en août 2023 par Meta. Comme si cela ne suffisait pas, la plateforme X aurait ensuite perdu près de 13% de ses utilisateurs quotidiens. Présentée ainsi comme un concurrent de X, la plateforme Threads a fait son arrivée en grande pompe en Europe et en France le 14 décembre 2023. Mark Zuckerberg, le directeur général de Meta, a d’ailleurs tweeté en personne à cette occasion :

“Aujourd’hui, nous ouvrons Threads à de nouveaux pays en Europe. Bienvenue à tous”.

5min
18.06.2024
Risques numériques
Expérience

Webinaire “Déjouer les fake news” : Voir le Replay

28.05.2024
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Fiche pratique

C’est quoi BeReal ?

L’application BeReal, créée par une start-up française, a toujours le vent en poupe ! Présentée comme plus authentique que d’autres réseaux sociaux, comment fonctionne-t-elle concrètement ?

5min
28.05.2024
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Expérience

Les réseaux sociaux et moi - 7 à 13 ans

06.05.2024
Risques numériques
Article

Pourquoi le «Sharenting» comporte des risques, et comment s’en prémunir ?

Comme plus de la moitié des parents, il vous arrive peut-être de partager des photos de vos enfants en ligne. Découvrez comment vous prémunir des risques liés à la diffusion de ces contenus.

Vous publiez des photos de vos enfants sur les réseaux sociaux ? Lors d’un anniversaire, en vacances, ou le jour de la rentrée scolaire, les occasions d’immortaliser et de partager ces moments précieux ne manquent pas.

En apparence, cela peut paraître anecdotique. Pourtant, cette pratique banale pour beaucoup de parents peut comprendre des risques pour les enfants et leur famille.
Depuis la généralisation des réseaux sociaux, la surexposition des enfants sur le web porte un nom : le «sharenting».

Qu’est-ce que le «sharenting» ?

Le mot «sharenting», qui nous vient de l’anglais, est issu de la contraction des mots «share» (partage) et «parenting« (parentalité). Ce terme désigne le fait de partager des photos et vidéos de ses jeunes enfants sur les réseaux sociaux, sans leur consentement.

Nommé pour la première fois dans un article du Wall Street Journal ce phénomène alerte les instances de protection de l’enfance et les spécialistes de la vie privée. D’autant plus que certaines familles en ont fait un véritable loisir voire un métier d’influenceur, multipliant les posts, stories et vlogs pour documenter leur propre histoire.

Le sharenting en chiffres

Dans une étude réalisée par l’Observatoire de la Parentalité et de l’Éducation numérique dévoilée en février 2023, nous constatons que les parents sont nombreux à avoir des pratiques potentiellement à risque pour l’exposition de leurs enfants en ligne :

  • Plus de la moitié (53 %) des parents français ont déjà partagé du contenu sur leurs enfants sur les réseaux sociaux, et 43 % d’entre eux ont commencé à publier dès la naissance de leur enfant.

  • 39 % des parents publient moins d’une fois par mois, et 1 % plus d’une fois par jour

  • 3 % des parents se disent influenceurs. Seulement 44% d’entre eux déclarent obtenir le consentement de l’enfant avant de publier du contenu sur lui, et 42 % ne pas empiéter sur ses temps de repos, de devoirs ou de loisirs.

En outre, un sondage réalisé auprès de 1000 parents par Security.org en 2021 démontre que les parents sont encore loin d’avoir les meilleurs réflexes :

  • 80 % des parents utilisent le vrai nom de leurs enfants dans leurs publications en ligne.

  • Moins d’un quart des parents demandent toujours l’autorisation de leurs enfants avant de publier du contenu les concernant sur les médias sociaux, et environ un tiers d’entre eux ne demandent jamais leur autorisation.

  • Près d’un quart des parents ont des paramètres publics sur leurs profils, ce qui signifie que n’importe qui peut voir ce qu’ils publient, même s’ils ne sont pas amis.

  • Près de huit parents sur dix ont des amis virtuels ou des followers qu’ils n’ont jamais rencontrés dans la vie réelle.

Le partage sur Internet n’est pas anodin


Un contenu peut être détourné à des fins malveillantes. Dès le moment où un fichier est publié sur Internet, nous en perdons le contrôle. Le cauchemar de n’importe quel parent serait de savoir qu’une photo qu’ils ont publiée est utilisée pour usurper l’identité de leur enfant. Dans certains cas plus graves encore, des parents ont découvert que des fichiers leur échappaient vers les réseaux les plus sombres du web (pédopornographie, forums pédophiles, etc.).
Selon le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant (COFRADE) : « La prédation en ligne est favorisée par certaines pratiques des jeunes et des parents eux-mêmes qui ignorent ou sous-estiment les risques de leur exposition sur Internet.»




Les médias peuvent contenir des informations que vous ne souhaitez pas partager. Il peut s’agir par exemple de coordonnées GPS inscrites dans les métadonnées d’une photo. Ces données révèlent, entre autres, l’heure et le lieu où la photo a été prise.

3min
30.04.2024
Risques numériques
Expérience

Pass Pass - L'éval

18.04.2024
70 %

des parents déclarent ne pas avoir l’impression de contrôler les usages de leurs enfants sur ces mêmes réseaux

Expérience

Grand saut dans les réseaux

14.04.2024
Acculturation
Expérience

Webinaire : “Dans la peau d’un journaliste” - Replay & ressources pédagogiques

19.03.2024
30 %

des salariés du numérique sont des femmes

Acculturation
Article

Webinaire Salut l’Info ! – Le super pouvoir des images

42min
22.02.2024
Acculturation
Article

Les réseaux sociaux doivent-ils devenir payants ?

Mark Zuckerberg, patron de Facebook, a longtemps fièrement affiché comme slogan: « C’est gratuit (et ça le restera toujours) ». Nous aurait-il menti ? Et bien, pas vraiment. Le modèle gratuit est toujours d’actualité, mais se diversifie avec l’apparition de plusieurs abonnements payants.

Depuis quelques semaines, la plupart des utilisateurs de Facebook et Instagram ont vu s’afficher un avertissement encore inédit en se connectant. Les plateformes obligent à choisir entre deux options pour continuer à s’en servir. Il faut désormais souscrire un abonnement payant (à partir de 10 euros par mois) pour accéder à une version du service sans publicité, ou conserver la version gratuite de la plateforme. Ce « refus de payer » vaut acceptation auprès de la plateforme pour collecter et vendre les données personnelles afin de diffuser des campagnes de publicité ciblées.

Twitter a également fait couler beaucoup d’encre plus tôt dans l’année. Elon Musk, récent propriétaire du réseau social, a décidé de proposer un abonnement nommé Twitter Blue, pour s’octroyer la coche bleue tant convoitée grâce à un simple paiement mensuel.

L’utilisation des données personnelles n’est pas nouvelle, mais ces formes de souscriptions payantes posent de nombreuses questions. Que vont devenir nos données personnelles ? Jusqu’où les utilisateurs du Web sont prêts à aller ? Comment ces réseaux ont-ils bouleversé nos pratiques ? Est-il devenu concevable de payer pour des réseaux sociaux qui n’existaient pas il y a vingt ans ?

Quel est le principe des abonnements payants sur les réseaux sociaux ?

Bien que les entreprises à la tête de ces réseaux comptent parmi les plus importantes au monde, elles font face à un contexte défavorable qui les pousse à diversifier leurs sources de revenus.

Concrètement, il s’agit de proposer des fonctionnalités payantes aux utilisateurs des plateformes, la plupart du temps sous forme d’un abonnement conférant des avantages. La fonction Meta Verified pourrait rapporter 2 à 3 milliards de dollars de chiffre d’affaires supplémentaire chaque année à Meta.

En souscrivant, l’utilisateur peut afficher un badge « Vérifié » à côté de son pseudo sur toutes ses interactions. Meta promet aussi davantage de protection, un accès direct au support, et des fonctionnalités exclusives de personnalisation pour les créateurs de contenu.

Du côté de Twitter, rebaptisé X, il s’agit d’une quête vers la rentabilité, qui est une priorité d’Elon Musk. La première étape de son plan était de réduire drastiquement les effectifs, ce qu’il a rapidement entrepris. Depuis, Musk s’adonne à la création de revenus complémentaires en lançant l’abonnement Twitter Blue (devenu X Premium). Pour 11€ par mois, un compte payant peut :

  • afficher un badge de certification à côté de son nom et sur son profil ;
  • modifier et supprimer un tweet ;
  • accéder à un système de monétisation de son contenu ;
  • personnaliser l’interface de son compte.

L’offre peine à décoller, avec seulement 1% des utilisateurs ayant souscrit à X Premium, alors que les revenus publicitaires sont en chute libre dans le même temps.

Chez Snapchat en revanche, la création d’un abonnement payant a rencontré son public. Snapchat+, créé en juin 2022, a convaincu plus de 5 millions d’utilisateurs en un an. Ce succès s’explique par un tarif plus abordable (3,99€ mensuels), et des fonctionnalités attrayantes comme des boosts de visibilité. La plateforme vidéo YouTube connaît aussi un succès avec YouTube Premium (12€ par mois pour enlever toutes les annonces), générant 11 milliards de dollars en 2022 via ce service.

3min
13.02.2024
62 %

des 75 ans et plus se déclarent en situation d’illectronisme

Internet Sans Crainte
Risques numériques
Article

Safer Internet Day 2024 - Connectés, engagés, et toi ?

5min
06.02.2024
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Article

Le chaud de l'actu - Janvier 2024

Une fois par mois, on vous résume 5 actualités qu’il ne fallait pas rater !

Futur connecté - Combat d’IA

Le si célèbre ChatGPT, que l’on ne présente plus, serait-il en perte de vitesse ? La course à l’IA n’a pas cessé de faire couler de l’encre… Grok, le chatbot proposé par la société xAI d’Elon Musk serait même une menace sérieuse. Connaissance du monde en temps réel et réponses aux questions les plus délicates, cette intelligence ne manque pas d’air et pourrait bien faire de l’ombre ! - Presse Citron

Comment fonctionne ChatGPT ?

Parentalité numérique - Pas d’écran avant 3 ans : info ou intox ?

On les aime nos chères têtes blondes, mais parfois les mettre face à un écran est une solution toute trouvée, aux bienfaits sous-estimés… Le temps passé devant des écrans serait-il si mauvais pour les enfants ? On aimerait vous dire que non mais si le pédopsychiatre Stéphanie Dauver évoque la “maladie des écrans”, c’est bien que des retards de langage et de motricité peuvent survenir. Alors des écrans, oui, mais en petite quantité et toujours surveillés. - Presse Citron

Faut-il interdire les écrans à nos enfants

Environnement - Regain de jeunesse et cure de jouvence

Si vous êtes comme nous, nostalgique d’un temps où votre bien aimé Nokia 3310 régnait en maître de la technologie, il est temps de le ressortir des oubliettes et de le brandir fièrement au monde ! Surprenant mais vrai, certains collectionneurs sont prêts à racheter des téléphones à prix d’or. Raison de plus pour ne pas jeter vos objets numériques en tout genre ! - Presse Citron

Le cycle de vie d’un smartphone

Risques numériques - Twitter : un an après, un bilan à peu près…

On vous l’avait dit à l’époque, la double authentification est un maillon essentiel de la cyber sécurité. Pourtant, ce cher Elon a trouvé intelligent de rendre cette fonction payante, au détriment de la sécurité. Comme anticipé, seulement 0,1 % des utilisateurs ont choisi de payer un abonnement à Twitter Blue, rendant 99,9 % des autres comptes vulnérables… Pas manqué, le compte de l’autorité américaine de régulation des marchés a été piraté pour faire la promotion de crypto-monnaies. Oups.

Heureusement, d’autres applications.) vous proposent de renforcer vos options de connexion. - Numerama

J’optimise la gestion de mes mots de passe

3min
25.01.2024
article_chaud_de_lactu_thumb_128e9f4561.png
77 %

des Français achètent leurs biens sur internet.

Acculturation
Fiche pratique

Comment fonctionne le filtre parental pour contrôler la navigation des enfants ?

Les enfants sont de plus en plus autonomes lorsqu’ils utilisent internet. A quels contenus s’exposent-ils ? Peut-on vraiment faire confiance aux réseaux sociaux pour la modération ? La régulation des usages du web devient une priorité pour de nombreux parents.

5min
04.01.2024
51 %

% des garçons de 12-17 ans se rendent sur des sites pornographiques

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l’IA au quotidien : Intelligente ou Artificielle ?

l’IA au quotidien : Intelligente ou Artificielle ?

Parmi les inventions étonnantes de ces dernières années, l’Intelligence Artificielle (IA) se fraie un chemin audacieux de l’abstrait vers notre réalité quotidienne, témoignant de son potentiel à remodeler des secteurs cruciaux de notre société.

Ah, l’Intelligence Artificielle ! À peine avons-nous commencé à apprivoiser les subtilités de l’IA générative qu’elle s’incruste déjà dans notre quotidien, à la manière d’un invité surprise lors d’une soirée déjà bien remplie.
Entre Rayban et Meta qui nous promettent une vision “augmentée” de la réalité (pour s’orienter sans sortir son téléphone à chaque coin de rue, et pourquoi pas anticiper la météo en regardant le ciel), on se demande si le fiasco des Google Glass n’était finalement pas une sorte d’entrée avant le véritable festin technologique.
Dans cet article, nous vous emmenons à la découverte des inventions IA les plus originales, loufoques mais de plus en plus concrètes.

L’intelligence artificielle progresse de façon exponentielle depuis plusieurs années

L’Intelligence Artificielle (IA) fait référence à la simulation de l’intelligence humaine, utilisée dans des machines conçues pour penser et travailler comme nous. L’IA a la capacité de se nourrir de l’expérience pour apprendre, décider, ou exécuter des tâches qui nécessitent une intelligence humaine. Il est désormais acté que cette technologie peut améliorer la productivité, réduire les coûts de certaines activités et augmenter la précision des résultats obtenus.

Son utilisation s’est donc largement répandue, au point de transformer plusieurs secteurs de l’économie : la finance, la santé, l’art et la création au sens large, mais également l’éducation et bien d’autres encore.

Cependant, les objectifs de l’intelligence artificielle sont parfois flous. Est-ce une technologie destinée à nous rendre plus pertinents, davantage productifs, ou moins vulnérables ? Découvrons de quoi il en retourne dans cet article.

Le grand public adopte l’IA avec la naissance de ChatGPT

ChatGPT est un produit de la société américaine Open AI, fondée en 2015. Désormais leader sur ce marché avec plus de 100 millions d’utilisateurs mensuels, c’est le projet d’IA générative le plus célèbre.

GPT est l’acronyme de generative pre-trained transformer, que l’on traduirait par : transformateur pré-entraîné génératif. Cette expression désigne une forme spécifique de modèle d’apprentissage en IA, initialement mise en avant par Google dans un article de recherche en 2017. Cinq ans plus tard, la technologie a mûri, laissant place à de puissants modèles utilisables par tous comme ChatGPT.

Cet assistant virtuel amélioré a logiquement trouvé son public dans le secteur de l’éducation. Et malgré les réticences face à un risque de triche (nous abordons le sujet dans cet article : ChatGPT va-t-il faire les devoirs de nos enfants ?), il est indéniable que ce type d’outil fait déjà partie du quotidien des élèves. Son intégration dans les systèmes scolaires fait d’ailleurs partie des recommandations de l’UNESCO, qui y voit une opportunité de « relever certains des plus grands défis qui se posent dans le domaine de l’éducation aujourd’hui, de développer des pratiques d’enseignement et d’apprentissage innovantes ».

5min
12.11.2023
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Article

Le chaud de l'actu - Novembre 2023

Une fois par mois, on vous résume 5 actualités qu’il ne fallait pas rater !

Usages numériques - Allez voir ailleurs si j’y suis.

Threads, le Twitter made in Meta a connu des débuts complexes. Un lancement en trombe d’abord, avec près de 100 millions d’inscrits en 5 jours, un record. Mais le soufflet est progressivement descendu avec des fonctionnalités limitées par rapport à X, et un lancement en Europe qui n’a toujours pas eu lieu en raison des exigences de l’UE en matière de protection des données. Toutefois, lors de ses résultats, Meta a révélé que Threads revendique près de 100 millions d’utilisateurs actifs par mois. C4est 350 millions pour X. Threads gagnerait donc du terrain ? En tout cas, si X devient payant, Threads et ses cousins Bluesky ou Mastodon pourraient bien tirer la couette de leur côté. - Numerama

Aller plus loin

Futur connecté - Mise au point musclée.

L’Union européenne, par l’intermédiaire de son commissaire au marché intérieur, a tapé sur les doigts des grandes plateformes sociales pour leur rappeler qu’il était indispensable d’appliquer le Digital Services Act, notamment en matière de modération des contenus en pleine période de tensions entre le Hamas et l’État hébreu. En cause : les contenus haineux et la désinformation qui circulent sur ces plateformes. Un rappel à l’ordre qui tombe en pleine période de discussions tendues entre l’UE et Elon Musk qui pourraient donner lieu au bannissement de la plateforme sur le territoire européen… - L’Usine Digitale

Aller plus loin

Hygiène numérique - Manipulations.

33 états américains accusent Meta d’avoir des effets dévastateurs sur la santé mentale des jeunes. Selon eux, les produits de Meta s’appuieraient sur des pratiques manipulatrices favorisant une mauvaise estime de soi et comprendraient des fonctions addictives. Meta serait au fait de la mauvaise influence de ses réseaux et aurait mis en place des garde-fous pour limiter l’impact de ses produits. Une goutte d’eau pour les représentants de ces états qui dénoncent des mesures de façade. L’enquête de ces États pourrait s’étendre à d’autres plateformes comme TikTok. - Siècle Digital

Aller plus loin

Risques numériques - Un Homme averti en vaut deux !

L’agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (Enisa) a alerté les pays membres de l’UE sur les risques de plus en plus importants, liés à l’adoption de toujours plus d’outils IA. En insistant sur la fuite de donnée d’OpenAI en mars dernier concernant les données de paiement de ses utilisateurs, l’agence rappelle que l’IA est désormai un outil permettant de concevoir des attaques sophistiquées et de grande ampleur, qui s’appuient notamment sur le clonage de voix ou des campagnes de mails frauduleux à grande échelle. Son rôle crucial en matière de désinformation inquiète également l’agence.

Aller plus loin

Vie privée, sécurité - Sauvez Willy.

Avez-vous déjà entendu parler de Flipper Zero ? C’est un appareil semblable à un tamagotchi mais beaucoup moins inoffensif. Présenté comme un “outil multifonction pour geek”, c’est en fait une puissante machine qui serait capable de hacker à peu près tout. De la fréquence radio utilisée par un portail automatique à… Votre téléphone ! Grâce à cet appareil, le hacker peut submerger votre téléphone de notifications jusqu’à le rendre inutilisable. Pas de panique, pour l’instant, l’appareil ne permet pas d’y implanter un malware.

Aller plus loin

3min
01.11.2023
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28 %

des enfants (9-11 ans) auraient déjà un compte sur les réseaux sociaux.

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