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des parents d’adolescents déclarent avoir des difficultés pour limiter le temps passé par leurs enfants sur leur téléphone.
des Français déclarent qu’ils préfèreraient “vivre dans un monde où les réseaux sociaux n’auraient jamais été inventés”
L’IA au quotidien : les grandes avancées de 2024
Née d’un concept de visionnaires dans le milieu du 20ème siècle, l’intelligence artificielle (IA) est devenue un moteur du changement technologique et sociétal. Pourtant, ce n’est que depuis quelques années qu’elle joue un rôle concret dans le monde du travail et dans notre quotidien.
En 2024, de nouvelles innovations ont permis à ce domaine de franchir de nouvelles étapes. Faisons un point sur les dernières avancées en matière d’IA.
Des avancées majeures autour de l’IA générative
Lorsque l’IA générative fait son apparition auprès du grand public en 2022-2023, les connaissances des employés et chefs d’entreprise à ce sujet provenaient essentiellement de campagnes marketing et d’un important buzz médiatique. L’expérience tangible avec l’IA se limitait alors à essayer quelques prompts sur ChatGPT.
Depuis que l’engouement est quelque peu retombé, le monde des affaires a désormais une meilleure compréhension des solutions basées sur l’IA. L’usage plus pertinent de ces solutions est en partie dû à plusieurs innovations importantes dévoilées cette année.
Modèles de Langage Avancés
ChatGPT-4, la dernière itération de la série ChatGPT, a introduit des améliorations significatives en matière de compréhension et de génération de texte. Ce modèle peut générer des contenus plus cohérents, contextualisés et pertinents que son prédécesseur ChatGPT-3. L’algorithme a notamment amélioré sa capacité à garder le contexte sur de longues conversations, rendant les interactions plus naturelles et cohérentes.
Cette version introduit également des fonctionnalités de personnalisation permettant aux utilisateurs d’affiner les réponses selon leurs préférences. Enfin, ChatGPT-4 est capable de comprendre et de générer non seulement du texte, mais aussi d’interagir avec des images, offrant des réponses enrichies et plus complètes.
Génération d’Images
DALL-E, développé par OpenAI comme ChatGPT, est un modèle d’intelligence artificielle capable de générer des images à partir de descriptions textuelles. Depuis sa création en janvier 2021, ses capacités ont été continuellement améliorées. Cette année, DALL-E 2 présente des avancées significatives dans plusieurs domaines clés :
Qualité d’image et résolution :
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Génère des images avec une résolution plus élevée.
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Permet de produire des œuvres directement exploitables pour des impressions ou des publications en ligne.
Édition :
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Capacité d’éditer des images générées en sélectionnant des parties pour les modifier, ajouter de nouveaux éléments ou ajuster des aspects spécifiques.
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Offre une flexibilité accrue pour personnaliser les images sans compétences techniques.
Reconnaissance et Génération de Styles Artistiques Complexes :
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Comprend et reproduit divers styles artistiques avec précision (classiques, contemporains, ou abstraits).
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Génère des œuvres dans des styles particuliers pour des campagnes marketing, des couvertures de livres, ou encore des projets artistiques.
Production de vidéos
Les innovations concernant la production de contenus vidéos sont parmi les plus spectaculaires ces derniers mois. L’IA a continué de prendre de l’ampleur sur diverses utilisations comme l’encodage, le sous-titrage ou encore la traduction automatique, ainsi que des descriptions et résumés vidéo générés en temps réel.
Dans ce domaine, l’entreprise Synthesia fait partie des pionniers. Sa plateforme permet de créer des vidéos avec des avatars numériques qui interagissent en utilisant des scripts textuels. L’outil est par exemple utilisé pour créer des cours en ligne avec des instructeurs virtuels, qui peuvent désormais enseigner dans plusieurs langues avec un seul enregistrement dans leur langue natale, et ajuster le contenu en fonction des besoins des étudiants.
Cette année, Synthesia a amélioré ses avatars numériques de façon significative dans les mouvements faciaux et les expressions. Les avatars peuvent maintenant refléter des émotions complexes, avec des gestes qui paraissent naturels. La prise en main du logiciel est également plus simple et intuitive, augmentant ainsi la productivité et l’accessibilité pour les petites entreprises et les créateurs indépendants.
L’IA dans notre quotidien
Bien que l’IA ait considérablement changé certains secteurs et fonctions dans le monde de l’entreprise, elle est aussi de plus en plus présente dans notre quotidien. Apple, véritable leader technologique mondial, joue un rôle crucial dans le développement et l’intégration de l’IA.
Chaque année, sa conférence annuelle attire l’attention des consommateurs et des professionnels de l’industrie. En 2024, le géant américain a mis en lumière plusieurs avancées majeures, démontrant son engagement à améliorer l’expérience utilisateur et à intégrer des solutions intelligentes dans ses produits phares.
Une conciergerie dans la poche
L’assistant vocal Siri bénéficie d’une meilleure compréhension contextuelle et d’une intégration accrue avec les applications tierces. Grâce à l’IA, Siri peut anticiper nos besoins et suggérer des actions de façon proactive, rendant l’interaction plus naturelle et efficace.
Par exemple, si vous lui dites “Je vais au cinéma ce soir”, Siri peut automatiquement afficher les films à l’affiche près de chez vous, proposer des rappels pour partir à l’heure et même suggérer des options de restauration à proximité du cinéma.
Photographie et Vidéo
Les nouvelles fonctionnalités de la caméra sur les iPhones et iPads utilisent l’IA pour optimiser en temps réel la qualité des images et des vidéos. Cela inclut la reconnaissance des scènes et la stabilisation d’image avancée, permettant de capturer des photos et des vidéos de qualité professionnelle en un clic.
En activant votre caméra ou votre appareil photo lors d’un spectacle ou d’une compétition sportive, vous vous apercevrez que l’IA peut identifier le type de scène et ajuster les paramètres de la caméra pour capturer des images nettes malgré le mouvement rapide.
Santé Connectée
L’Apple Watch intègre des capteurs et des algorithmes basés sur l’IA pour une surveillance précise de la santé, incluant la détection précoce des anomalies cardiaques.
De plus, les programmes de fitness personnalisés, ajustés aux routines et objectifs des utilisateurs, sont également améliorés par l’IA. Cette application dans les dispositifs de santé et de fitness démontre le potentiel de l’IA à améliorer la qualité de vie et la gestion de la santé personnelle.
Ce n’est pas tout !
Des outils similaires ont aussi été proposés par d’autres marques, comme Gemini, une technologie d’intelligence artificielle développée par Google. Gemini peut ainsi répondre à des questions complexes et dispose, sur les smartphones Pixel, d’un mode Gemini Live pour tenir une conversation en temps réel, comme avec un humain. (Une fonctionnalité qui n’est pas encore présente chez Apple.) Autre particularité : la force de Gemini dans le traitement des photographies : un cadrage hors champ, un changement de décor et l’amélioration des photos floues !
des Français issus de la génération Z disent choisir leur destination de vacances en fonction des réseaux sociaux.
Fast Fashion : le vrai coût de la mode à petit prix
L’industrie textile, valorisée à 3000 milliards de dollars, est en pleine effervescence. Entre 2005 et 2019, la consommation mondiale de vêtements et de chaussures a presque doublé, atteignant plus de 130 milliards d’articles par an.
Au cœur de cette croissance effrénée, les plateformes en ligne et applications comme Temu et Shein, qui comptent des dizaines de millions d’utilisateurs et clients, posent des problèmes sociaux et environnementaux significatifs en raison de leur business model basé sur la surconsommation.
En favorisant des cycles de production et de renouvellement insoutenables, ces entreprises engendrent des conséquences environnementales et sociales alarmantes.
Comment pouvons-nous inverser la tendance et promouvoir une mode plus durable ?
L’ère de la fast fashion : un cycle infernal
La fast fashion repose sur un changement rapide des collections et des prix attractifs, incitant à une consommation effrénée. Ce modèle, influencé par le Lean management, vise à maximiser les profits en minimisant les coûts. Les enseignes peuvent renouveler leurs collections toutes les deux semaines, alimentant ainsi la surproduction et la surconsommation. Aujourd’hui, 130 milliards de vêtements sont produits chaque année, soit 80 % de plus qu’il y a quinze ans.
Les plateformes en ligne jouent un rôle crucial dans cette dynamique. Elles offrent une accessibilité et une variété inégalées, permettant aux consommateurs d’acheter facilement et rapidement des vêtements à bas prix, souvent sans se rendre compte de l’impact de leurs choix.
Pour rendre leurs clients accros, elles s’appuie sur plusieurs leviers imparables :
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Publicité ciblée : utilisation d’influenceurs et de campagnes publicitaires intensives sur les réseaux sociaux.
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Prix extrêmement compétitifs.
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Gamification : intégration de jeux et de récompenses pour encourager l’engagement quotidien.
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Remises constantes : envoi de notifications fréquentes avec des offres spéciales et des réductions limitées dans le temps pour inciter à revenir sur l’application.
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Recommandations personnalisées basées sur les comportements d’achat précédents.
Derrière ce marché florissant se cache une réalité obscure, avec des conséquences alarmantes…
Un impact environnemental et social désastreux
L’industrie textile est une des plus polluantes au monde. Chaque année, elle émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, soit plus que tous les vols internationaux et le trafic maritime réunis. La production d’un simple jean nécessite environ 7500 litres d’eau, et le secteur est responsable de 20 % de la pollution des eaux industrielles mondiales.
À cela s’ajoutent les milliers de tonnes de microplastiques issus du lavage de nos vêtements qui se retrouvent dans les océans.
Des problèmes qui sont exacerbés par l’achat impulsif devenu banal sur les applications…
Du côté des fabricants, le bilan est tout aussi désastreux. On estime que les usines de production de vêtements emploient environ 75 millions de personnes à travers le monde, majoritairement des femmes, souvent dans des conditions lamentables. Au Bangladesh, par exemple, le salaire moyen est d’environ 80 euros par mois, à peine suffisant pour survivre. Ces économies réalisées par les mastodontes du secteur leur permettent de produire des vêtements dont le prix est attractif en Europe. Mais à quel prix ?
La lutte contre ces abus est en progression
Des organisations comme le Collectif Éthique sur l’étiquette, Fashion Revolution et la Clean Clothes Campaign se battent pour améliorer les conditions de travail dans l’industrie textile. Elles sensibilisent le public et mettent la pression sur les entreprises pour les faire adopter des pratiques plus responsables. Par exemple, Fashion Revolution a lancé le mouvement #WhoMadeMyClothes pour exiger plus de transparence sur les conditions de travail des fabricants de vêtements.
Les plateformes en ligne commencent également à s’adapter à cette tendance, en offrant des options plus durables et éthiques. Certaines marques commencent aussi à adopter des pratiques plus durables sous la pression de leurs clients et des ONG. Bien souvent, ces initiatives sont vues comme des campagnes de communication plus qu’un véritable changement, mais elles ont au moins le mérite de mettre en lumière ce qui ne va pas dans ce milieu.
Toutefois, certaines actions portent leurs fruits. Sous la pression de certains acteurs, notamment 60 Millions de consommateurs, l’entreprise chinoise Temu est contrainte de revoir ses pratiques. L’association a en effet révélé des problèmes de qualité, comme des produits défectueux et non conformes, ainsi que des méthodes de vente agressives et trompeuses, telles que la copie de designs de marques de luxe avec de légères modifications de nom.
Des engagements volontaires, comme la Charte de l’Industrie de la mode pour le climat, visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais manquent souvent de mécanismes de sanctions efficaces. C’est pourquoi plusieurs lois comme celle sur le devoir de vigilance en France obligent les multinationales à respecter les droits humains et l’environnement dans toute leur chaîne de production. D’autres pays, comme le Royaume-Uni et l’Australie, ont également adopté des lois sur l’esclavage moderne, bien que leur application soit souvent insuffisante. Un cadre réglementaire international plus strict apparaît comme nécessaire pour garantir la responsabilité des entreprises.
Agir pour une mode durable : le consommateur au coeur du changement
La slow fashion propose une alternative à la fast fashion en mettant l’accent sur la qualité, la durabilité et la transparence des produits. Elle encourage une consommation plus réfléchie, dans le respect des droits humains et de l’environnement.
Pour opérer ce changement, il existe des alternatives pratiques pour une mode plus responsable, comme l’achat de vêtements de seconde main, le soutien aux marques éthiques et l’utilisation de labels de certification.
Des initiatives comme le Second Hand September d’Oxfam encouragent les consommateurs à adopter des habitudes de consommation plus durables. Les labels comme Fairtrade, GOTS et la Fair Wear Foundation offrent quant à eux des garanties sur les conditions de production et la durabilité des matériaux.
Pour repenser l’impact de vos activités numérique sur l’environnement, consultez Reboot : un guide complet pour vous aider à y voir plus clair et à agir en faveur d’un numérique plus durable, respectueux de notre planète !
Quelle est la différence entre X et Threads ?
De Twitter à X, en passant par l’implantation massive de Threads… les réseaux sociaux n’ont pas fini de nous interroger. Revenons en octobre 2022, où après de longs mois de tergiversations, Elon Musk a enfin pu racheter Twitter, renommé plus tard X.
Si le nouveau dirigeant de Twitter s’est alors présenté comme un défenseur de la liberté d’expression, de nombreux internautes se sont interrogés sur le réseau social. Avec l’assouplissement de la modération des contenus, les questions de la lutte contre la désinformation ou le harcèlement ont commencé à apparaître.
C’est dans ce contexte qu’est né Threads, une plateforme de “microblogging” lancée aux États-Unis en août 2023 par Meta. Comme si cela ne suffisait pas, la plateforme X aurait ensuite perdu près de 13% de ses utilisateurs quotidiens. Présentée ainsi comme un concurrent de X, la plateforme Threads a fait son arrivée en grande pompe en Europe et en France le 14 décembre 2023. Mark Zuckerberg, le directeur général de Meta, a d’ailleurs tweeté en personne à cette occasion :
“Aujourd’hui, nous ouvrons Threads à de nouveaux pays en Europe. Bienvenue à tous”.
des appareils numériques français n’ont jamais été réparés
Le chaud de l'actu - Juin 2024
Une fois par mois, on vous résume les actualités qu’il ne fallait pas rater !
Risques numériques - L’IA pointée du doigt
À chaque newsletter, son étude scientifique ! Et aujourd’hui, c’est l’IA qui est mise à l’honneur, ou devrait-on dire, pointée du doigt. La société Dove a en effet mené un sondage autour des risques causés par l’IA pour la santé mentale. Une femme sur trois (39 %) se sentirait ainsi obligée de modifier son apparence à cause d’images générées par l’IA (rappelez-vous du concours Miss AI, ouvert aux mannequins virtuels). 85 % des sondées ont également déclaré avoir été exposées à des “contenus de beauté préjudiciables” sur Internet. Une étude évidemment passionnante, mais non moins préoccupante… - Presse Citron
Pourquoi vos données intéressent tout le monde ?
Futur connecté - Double numérique, destin héroïque ?
Avec l’augmentation de la collecte des données, l’omniprésence des réseaux sociaux et le développement des nouvelles technologies, une certitude : un double numérique nous survivra. Seul problème : la plupart d’entre nous n’y voient que du feu et les traces numériques s’accumulent ! Des projets qui semblaient encore inimaginables commencent même à émerger puisque des start-up américaines et chinoises proposent d’utiliser l’IA et les fameuses archives numériques personnelles pour faire revivre des défunts sous la forme de robots conversationnels… - Les Echos
Pourquoi vos données intéressent tout le monde ?
Parentalité numérique - Technoférence et indifférence
Connaissiez-vous le terme de “technoférence” ? Quoiqu’il en soit, vous serez incollable sur le sujet à la fin de ce paragraphe. C’est le scientifique Brandon McDaniel, qui pour la première fois en 2014, a évoqué l’immiscion de la technologie dans nos vies quotidiennes. Rien de bien sorcier jusque là, mais qui dit plus d’écrans, dit moins d’interactions humaines et donc, bien souvent, dégradation des relations ! Et cette idée ne s’applique pas qu’aux enfants puisque les relations de couple peuvent aussi être perturbées. Car oui, le téléphone peut devenir le concurrent numéro 1 de votre couple. Alors, en famille, ou avec votre partenaire, réfléchissez toujours à vos usages numériques ! - L’Humanité
24 heures dans la vie d’une famille connectée
Environnement - Web : quand les experts se mettent au vert
Décors, lumières, transport du matériel de tournage… Les créateurs de contenus ont une empreinte carbone qui peut rapidement s’élever. Pour l’évaluer, une solution est proposée par le Centre national du cinéma et de l’image animée : l’évaluation obligatoire du coût carbone des projets pour l’obtention de financements. Une mesure contraignante mais qui permet de réfléchir à l’impact environnemental des productions vidéo. Affaire à suivre ! - Le Monde
Reboot - Le guide pour repenser l’impact du numérique sur l’environnement
des parents français ont déjà partagé sur les réseaux sociaux du contenu sur leurs enfants.
Le chaud de l'actu - Mai 2024
Une fois par mois, on vous résume les actualités qu’il ne fallait pas rater !
Parentalité numérique - Le constat de Meta
En mai, fais ce qu’il te plaît, nous dit le dicton ! En bon élève, Mark Zuckerberg l’a pris au mot puisqu’il a annoncé son souhait d’utiliser la réalité virtuelle dans les salles de classe. Utile, car les élèves pourraient se projeter à n’importe quelle époque historique, ou faire de la chimie sans laboratoire… Mais aussi un projet qui qui occulte les risques indéniables liés à l’exposition des enfants aux écrans… - Presse Citron
L’éducation, le nouveau terrain de jeu de la technologie
Environnement - Des datacenter certifiés pour un impact limité
Nous le savons, vous le savez, les gérants des data centers le savent… L’impact environnemental du cloud computing (la fourniture de services informatiques) est très fort. Pourtant, de nouvelles solutions ont été mises en avant durant les deux journées de l’Open Compute Project Regional Summit, qui s’est tenu fin avril à Lisbonne. Au programme : des opérateurs engagés à réduire les émissions de carbone et la présentation de techniques comme le refroidissement liquide des microprocesseurs. Des avancées à nuancer mais à ne pas sous-estimer ! - Silicon
Reboot : le guide pour repenser l’impact du numérique sur l’environnement
Risques numériques - Trolls en ligne et utilisateurs indignes
Qui dit nouvelle newsletter dit nouvelle étude passionnante ! Quatre chercheurs de l’Université de Californie se sont ainsi penchés sur ce qui pousserait certains à agir de manière néfaste sur Internet (on les appelle les “trolls”). Comme dans le monde réel, ces personnes seraient en quête éternelle d’approbation. Plus le nombre de mentions “J’aime” augmenterait et plus le troll serait animé par la haine… Des observations à suivre attentivement par les réseaux sociaux, qui doivent désormais rendre compte de leur capacité de modération face au tribunal de l’Union européenne. - Presse Citron
Pourquoi le «Sharenting» comporte des risques, et comment s’en prémunir ?
Comme plus de la moitié des parents, il vous arrive peut-être de partager des photos de vos enfants en ligne. Découvrez comment vous prémunir des risques liés à la diffusion de ces contenus.
Vous publiez des photos de vos enfants sur les réseaux sociaux ? Lors d’un anniversaire, en vacances, ou le jour de la rentrée scolaire, les occasions d’immortaliser et de partager ces moments précieux ne manquent pas.
En apparence, cela peut paraître anecdotique. Pourtant, cette pratique banale pour beaucoup de parents peut comprendre des risques pour les enfants et leur famille.
Depuis la généralisation des réseaux sociaux, la surexposition des enfants sur le web porte un nom : le «sharenting».
Qu’est-ce que le «sharenting» ?
Le mot «sharenting», qui nous vient de l’anglais, est issu de la contraction des mots «share» (partage) et «parenting« (parentalité). Ce terme désigne le fait de partager des photos et vidéos de ses jeunes enfants sur les réseaux sociaux, sans leur consentement.
Nommé pour la première fois dans un article du Wall Street Journal ce phénomène alerte les instances de protection de l’enfance et les spécialistes de la vie privée. D’autant plus que certaines familles en ont fait un véritable loisir voire un métier d’influenceur, multipliant les posts, stories et vlogs pour documenter leur propre histoire.
Le sharenting en chiffres
Dans une étude réalisée par l’Observatoire de la Parentalité et de l’Éducation numérique dévoilée en février 2023, nous constatons que les parents sont nombreux à avoir des pratiques potentiellement à risque pour l’exposition de leurs enfants en ligne :
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Plus de la moitié (53 %) des parents français ont déjà partagé du contenu sur leurs enfants sur les réseaux sociaux, et 43 % d’entre eux ont commencé à publier dès la naissance de leur enfant.
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39 % des parents publient moins d’une fois par mois, et 1 % plus d’une fois par jour
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3 % des parents se disent influenceurs. Seulement 44% d’entre eux déclarent obtenir le consentement de l’enfant avant de publier du contenu sur lui, et 42 % ne pas empiéter sur ses temps de repos, de devoirs ou de loisirs.
En outre, un sondage réalisé auprès de 1000 parents par Security.org en 2021 démontre que les parents sont encore loin d’avoir les meilleurs réflexes :
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80 % des parents utilisent le vrai nom de leurs enfants dans leurs publications en ligne.
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Moins d’un quart des parents demandent toujours l’autorisation de leurs enfants avant de publier du contenu les concernant sur les médias sociaux, et environ un tiers d’entre eux ne demandent jamais leur autorisation.
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Près d’un quart des parents ont des paramètres publics sur leurs profils, ce qui signifie que n’importe qui peut voir ce qu’ils publient, même s’ils ne sont pas amis.
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Près de huit parents sur dix ont des amis virtuels ou des followers qu’ils n’ont jamais rencontrés dans la vie réelle.
Le partage sur Internet n’est pas anodin
Un contenu peut être détourné à des fins malveillantes. Dès le moment où un fichier est publié sur Internet, nous en perdons le contrôle. Le cauchemar de n’importe quel parent serait de savoir qu’une photo qu’ils ont publiée est utilisée pour usurper l’identité de leur enfant. Dans certains cas plus graves encore, des parents ont découvert que des fichiers leur échappaient vers les réseaux les plus sombres du web (pédopornographie, forums pédophiles, etc.).
Selon le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant (COFRADE) : « La prédation en ligne est favorisée par certaines pratiques des jeunes et des parents eux-mêmes qui ignorent ou sous-estiment les risques de leur exposition sur Internet.»
Les médias peuvent contenir des informations que vous ne souhaitez pas partager. Il peut s’agir par exemple de coordonnées GPS inscrites dans les métadonnées d’une photo. Ces données révèlent, entre autres, l’heure et le lieu où la photo a été prise.
des parents déclarent ne pas avoir l’impression de contrôler les usages de leurs enfants sur ces mêmes réseaux
Le chaud de l'actu - Avril 2024
Une fois par mois, on vous résume les actualités qu’il ne fallait pas rater !
Futur connecté - Mon IA, mon coach et moi
Génération d’images, de musique ou conseils personnalisés… Mais ce n’est pas tout ! L’IA s’applique aussi à vos données de santé. Google est d’ailleurs en train de développer une nouvelle intelligence artificielle spécialisée dans le bien-être. Un modèle conçu pour discuter avec vous comme un véritable coach sportif. En plus de faire de l’ombre à vos entraîneurs préférés, cette IA relance surtout le débat autour de la protection de nos données. - Presse Citron
L’IA au quotidien : Intelligente ou Artificielle ?
Parentalité numérique - Quand digitalisation rime avec contradiction
Ah… Le numérique dans l’éducation nationale, un éternel débat. Disparités géographiques mais encore d’équipements ou de pratiques, pas si facile de jongler avec ces contraintes. C’est pourquoi une commission d’experts rendra quelques conclusions très attendues le mois prochain. Affaire à suivre donc. - Le Monde
Un smartphone dans le cartable ?
Environnement - Quand le référent s’en mêle, Internet s’emmêle
“Si internet était un pays, il serait le troisième consommateur d’électricité au monde, après la Chine et les Etats-Unis” a lancé Steve Tumson, le référent “énergie et circularité” pour l’Agence du numérique. Parce que prévenir c’est moins que guérir, mais que c’est déjà ça de pris, les entreprises continuent de s’adapter au mieux pour réduire ce bilan. Fabrication des appareils, dématérialisation, stockage de données… Autant d’avancées qui restent malgré tout limitées et nuancées. - RTBF Actus
Reboot : le guide pour repenser l’impact du numérique sur l’environnement
Risques numériques - Ludique ou toxique ?
Vous rappelez-vous de la période pas si lointaine où le filtre chien de Snapchat envahissait votre quotidien ? Les filtres continuent et de “Bold Glamour” à “Face Puzzle”, l’usage se perpétue. Leur côté créatif n’est pas à démontrer et permet une autodérision toujours appréciable mais aussi des changements corporels pour aboutir à un “idéal” selon les réseaux. Mais comme le montrent les neurosciences, ces filtres peuvent aussi devenir addictifs et bouleverser l’image de soi. Pas si ludique donc. - Le Monde
Instagram & co : des loisirs gâchés par le diktat de l’image parfaite ?
des salariés du numérique sont des femmes
Le chaud de l'actu - Mars 2024
Une fois par mois, on vous résume 5 actualités qu’il ne fallait pas rater !
Futur connecté - Mais trois jours par semaine
Et dire qu’il y a encore quelques mois, la semaine de 4 jours était au cœur de toutes les conversations… C’est maintenant 3 jours qui sont envisagés, du moins par la startup britannique Tomoro qui s’appuie sur les miracles de l’intelligence artificielle. ChatGPT et ses petits camarades pourraient ainsi devenir de véritables assistants personnels, voire des employés virtuels… Une vision positive mais ambiguë quand on pense aux craintes des salariés de voir leur emploi remplacé… - Presse Citron
L’IA au quotidien : Intelligente ou Artificielle ?
Parentalité numérique - Bébé connecté, parents branchés ?
5 ans et 10 mois… À l’heure où votre enfant commence seulement à lire, l’achat de son premier téléphone ne semble pas une priorité. Et pourtant ! C’est en moyenne à cet âge là que les enfants commenceraient à utiliser Internet (retrouvez l’étude complète ici). 46 % des enfants âgés de six à dix ans sont même aujourd’hui équipés d’un smartphone. Des chiffres qui interrogent toujours plus et qui continuent de questionner la parentalité à l’heure du tout numérique ! - Usbek & Rica
Un smartphone dans le cartable ?
Environnement - L’IA s’électrise, notre vie s’harmonise ?
« Nous ne mesurons pas encore pleinement les besoins en énergie de cette technologie. » La sentence est tombée de la part du désormais incontournable Sam Altman. Et pour cause, puisque selon un rapport publié par l’Agence internationale de l’énergie, l’électricité consommée par les immenses centres de données numériques devrait doubler d’ici à 2026… De quoi faire réfléchir nos spécialistes. La taille ne fait pas tout puisque des modèles plus petits et perfomants pourraient bien constituer une solution judicieuse pour limiter leur consommation d’énergie. - Le Monde
Reboot : le guide pour repenser l’impact du numérique sur l’environnement
Risques numériques - Le retour de Dark IA
DarkGPT, EvilGPT ou encore BadGPT… Autant de petits noms pour désigner le versant obscur de ChatGPT. Coder des virus informatiques, écrire des mails d’hameçonnage ou trouver un tuto pour pirater un honnête site Internet : voici quelques-unes des spécificités de ces nouvelles IA. Malheureusement moins chères, accessibles et sans filtres, ces IA doivent être surveillées. La création d’un observatoire a même été réclamé pour repérer ces dangereuses nouveautés. - Le Monde
Les réseaux sociaux doivent-ils devenir payants ?
Mark Zuckerberg, patron de Facebook, a longtemps fièrement affiché comme slogan: « C’est gratuit (et ça le restera toujours) ». Nous aurait-il menti ? Et bien, pas vraiment. Le modèle gratuit est toujours d’actualité, mais se diversifie avec l’apparition de plusieurs abonnements payants.
Depuis quelques semaines, la plupart des utilisateurs de Facebook et Instagram ont vu s’afficher un avertissement encore inédit en se connectant. Les plateformes obligent à choisir entre deux options pour continuer à s’en servir. Il faut désormais souscrire un abonnement payant (à partir de 10 euros par mois) pour accéder à une version du service sans publicité, ou conserver la version gratuite de la plateforme. Ce « refus de payer » vaut acceptation auprès de la plateforme pour collecter et vendre les données personnelles afin de diffuser des campagnes de publicité ciblées.
Twitter a également fait couler beaucoup d’encre plus tôt dans l’année. Elon Musk, récent propriétaire du réseau social, a décidé de proposer un abonnement nommé Twitter Blue, pour s’octroyer la coche bleue tant convoitée grâce à un simple paiement mensuel.
L’utilisation des données personnelles n’est pas nouvelle, mais ces formes de souscriptions payantes posent de nombreuses questions. Que vont devenir nos données personnelles ? Jusqu’où les utilisateurs du Web sont prêts à aller ? Comment ces réseaux ont-ils bouleversé nos pratiques ? Est-il devenu concevable de payer pour des réseaux sociaux qui n’existaient pas il y a vingt ans ?
Quel est le principe des abonnements payants sur les réseaux sociaux ?
Bien que les entreprises à la tête de ces réseaux comptent parmi les plus importantes au monde, elles font face à un contexte défavorable qui les pousse à diversifier leurs sources de revenus.
Concrètement, il s’agit de proposer des fonctionnalités payantes aux utilisateurs des plateformes, la plupart du temps sous forme d’un abonnement conférant des avantages. La fonction Meta Verified pourrait rapporter 2 à 3 milliards de dollars de chiffre d’affaires supplémentaire chaque année à Meta.
En souscrivant, l’utilisateur peut afficher un badge « Vérifié » à côté de son pseudo sur toutes ses interactions. Meta promet aussi davantage de protection, un accès direct au support, et des fonctionnalités exclusives de personnalisation pour les créateurs de contenu.
Du côté de Twitter, rebaptisé X, il s’agit d’une quête vers la rentabilité, qui est une priorité d’Elon Musk. La première étape de son plan était de réduire drastiquement les effectifs, ce qu’il a rapidement entrepris. Depuis, Musk s’adonne à la création de revenus complémentaires en lançant l’abonnement Twitter Blue (devenu X Premium). Pour 11€ par mois, un compte payant peut :
- afficher un badge de certification à côté de son nom et sur son profil ;
- modifier et supprimer un tweet ;
- accéder à un système de monétisation de son contenu ;
- personnaliser l’interface de son compte.
L’offre peine à décoller, avec seulement 1% des utilisateurs ayant souscrit à X Premium, alors que les revenus publicitaires sont en chute libre dans le même temps.
Chez Snapchat en revanche, la création d’un abonnement payant a rencontré son public. Snapchat+, créé en juin 2022, a convaincu plus de 5 millions d’utilisateurs en un an. Ce succès s’explique par un tarif plus abordable (3,99€ mensuels), et des fonctionnalités attrayantes comme des boosts de visibilité. La plateforme vidéo YouTube connaît aussi un succès avec YouTube Premium (12€ par mois pour enlever toutes les annonces), générant 11 milliards de dollars en 2022 via ce service.
des 75 ans et plus se déclarent en situation d’illectronisme